La procédure de dissolution dudit parti avait été engagée en avril 2023, sur requête du ministère de l’administration territoriale après des propos impolis du président du parti, Ismaël Sacko envers le premier ministre Choguel Maïga.
Le ministère malien de l’administration territoriale est à l’origine de cette procédure. En octobre 2022, Ismaël Sacko critiquait le premier ministre en l’accusant d’être un « ingrat » et « imbus ». Des propos qui vont taper dans l’œil de Bamako qui avait alors demandé la dissolution du parti. Pour Bamako, c’est tout simplement du trouble à l’ordre public et l’atteinte à la souveraineté nationale.
Pour le président du PSDA : « Le PSDA demeure, le parti va faire appel dans les prochaines 24 heures. Nous allons poursuivre la bataille judiciaire et nous avons décidé de ne pas reconnaître Assimi Goïta comme président du Mali. Donc, ses lois ne s’appliqueront pas à nous ».
Par Emak ABÉRÉ (Stagiaire)