En effet, durant une conférence de presse, Hiba Zhaoui, le directeur de la supervision bancaire a expliqué que la Banque centrale confronte et examine les lois similaires à celles d’autres pays.
Aucun détail donné sur ladite loi.
Ladite Banque reste discrète au sujet des détails sur le contenu de la loi, mais rassure le public qu’elle va offrir une définition claire et exacte des actifs de crypto-monnaie et des institutions accréditées à les utiliser dans les transactions, des échanges voire des transferts.
« Le nombre de comptes bancaires dans le secteur bancaire marocain a augmenté de 1,4 million en 2021 à 31,2 millions de comptes bancaires. 53 % des étudiants marocains ont désormais des comptes bancaires », a souligné Zhaoui, durant la conférence de presse.
Le total des prêts accordés par le secteur bancaire du Maroc a connu une augmentation de 2,8% soit de 948 milliards de dirhams pendant la même année (2021). Les dépôts de 5,3% soit de 1,056 milliard de dirhams, et mêmes les créances en difficulté ont augmenté de 6,6% soit de 85,1 milliards de dirhams. Tout ceci représente 8,5% du total des crédits.
Mettre sur pied cette monnaie électronique est un exploit en Afrique. Mais prévenir vaut mieux que guérir. Ainsi, il est judicieux non seulement de contenir la porté de la cryptomonnaie, mais également d’établir une loi pouvant fixer des limites à cette nouvelle forme de monnaie.