Selon des informations reçues par le gouvernement de Kaduna, il s’agit du «kidnapping d’élèves et d’enseignants dans une école primaire située dans la localité de Rema, dans le district de Birnin Gwar».
Les autorités « sont en train de recueillir des détails sur le nombre d’élèves et d’enseignants enlevés » et les communiqueront sous peu, a précisé dans le communiqué le ministre local aux Affaires intérieures, Samuel Aruwan.
Il s’agirait donc des attaques à répétition dans cette localité car, la veille, les forces de sécurité nigérianes ont mis en échec une tentative d’enlèvement de centaines d’écoliers dans le même État de Kaduna.
Près de 180 étudiants et étudiantes ont échappé de justesse à ces attaques Jeudi dernier, toujours à Kaduna, grâce à des hommes armés qui ont pris d’assaut un établissement scolaire, dans la périphérie de Mando.
Mais 39 autres restent otages de ces groupes criminels, appelés « bandits » par les autorités. Une opération militaire était toujours en cours pour les secourir, selon les autorités locales. Les 180 rescapés, jusqu’ici gardés dans un camp militaire, ont pu revenir ce dimanche dans l’établissement « pour rassembler leurs affaires », avant d’être remis à leurs familles. Les autorités ont également fermé l’école.
Ces attaques répétées dans l’Etat de Kaduna ont amené ses voisins à ordonner la fermeture de ses écoles car eux aussi sont la cible de ces bandes criminelles, agissant par appât du gain, et a priori sans motivation idéologique. Cette situation fait déjà craindre une aggravation de la déscolarisation, particulièrement des filles, dans ces régions pauvres et rurales qui comptent déjà le plus fort taux d’enfants n’allant pas à l’école dans le pays.