Il est clair que la gestion des e-déchets s’est positionnée comme un défi majeur pour le pays. Pour ce faire, le Sénégal a créé une direction spéciale accentuée sur la gestion des déchets des équipements électriques et électroniques (D3E). Cette direction détient son propre centre de reconditionnement et de recyclage.
Ladite direction s’occupe des D3E de l’administration et de diverses sociétés privées. Elle a pour objectif d’assurer le traitement et le recyclage de minimum 90% des déchets des équipements électriques et électroniques, ce d’ici l’an 2025.
Le seul centre de recyclage qui existe au Sénégal est situé dans la zone de Colobane. Celui-ci traite plus de 200 tonnes de déchets électroniques chaque année à l’instar des ordinateurs, tablettes, téléphone, imprimante, téléviseurs, ventilateurs, fours micro-ondes et des réfrigérateurs.
Ce prochain centre sera dévoué un peu plus aux déchets électroniques et à l’ambition de devenir le plus grand de la sous-région (Afrique de l’Ouest).
Il est indéniable que les risques environnementaux d’ordre sanitaire associés aux e-déchets ont rendu la gestion de ces derniers, un enjeu primordial dans plusieurs pays. Le Sénégal lui, est considéré comme un précurseur de cette gestion en Afrique de l’Ouest. C’est ainsi que le pays entend participer à la réduction de la pollution de l’environnement d’une part et d’autre part, développer une économie circulaire autour du recyclage des déchets électroniques et électriques.
Le digital est comme une matière première jamais vu dans le monde qui a une valeur inestimable pour celui qui réussit à cerner les tenants et les aboutissants de ce dernier. Nul ne doute que nous allons dans un monde où le numérique tiendra les ficelles à 100%. Ainsi il est important pour l’Afrique de saisir toutes les opportunités liées au digital, car les lents seront bouffés par les rapides (ceux qui auront très rapidement compris la valeur du numérique et commencé à développer leur compétence en la matière).