En effet, reposer le développement économique du pays de Hakimi, renvoie à faire face à de nombreuses difficultés. Nul ne doute que le marché boursier du Maroc a souffert et souffre d’une extrême nonchalance ces dernières années. Cela s’explique par la chute d’inscriptions, une faible activité sur le marché secondaire et même une fuite considérable des investisseurs étrangers.
L’objectif premier.
« Le nouveau modèle de développement vise à faire passer la capitalisation boursière de 50 à 70 % d’ici 2035, à porter le nombre de sociétés cotées à 300 et à attirer davantage d’investisseurs étrangers pour représenter 25 % de toutes les transactions. Nous souhaitons coter au moins 03 sociétés d’ici 2023 », révèle Mohamed Mokdad, le président de la Bourse.
Ce n’est pas tout.
« Il existe un vif intérêt de la part des PME. Des incitations sont mises en place pour encourager les PME à s’inscrire en incluant un guichet unique et des coûts moindres. Les inscriptions récentes ont été souscrites, TGCC IPO recevant des souscriptions 22 fois plus élevées, ce qui prouve la forte demande des investisseurs », dévoile le Président de la bourse, Mohamed Mokdad.
Le développement d’une nation passe par plusieurs secteurs d’activités. Et dans le cas d’espèce, il s’agit du secteur de la bourse. L’idée étant schématisée, il ne reste qu’à favoriser la mise en place des mécanismes pour y parvenir. Car les actes valent toujours mieux que la parole.