Lors de cet entretien, il a dans un premier temps abordé des sujets importants tels que la cybercriminalité et l’intelligence artificielle (IA). À la question de savoir ce qu’il demanderait aux acteurs étatiques et aux dirigeants mondiaux pour encadrer l’IA, Jürgen Stock a répondu en soulignant qu’Interpol met à disposition de ses États membres des outils concrets.
Par la suite, il a expliqué que ces outils sont composés de systèmes de patrouille automatique, des méthodes d’identification des enfants vulnérables et exploités, ainsi que des centres d’appels d’urgence de la police.
Le but ici, est d’aider les pays membres à utiliser efficacement ces outils pour lutter contre la criminalité, notamment la cybercriminalité. Jürgen Stock a insisté sur le fait que l’utilisation de ces outils est essentielle pour gérer les mégadonnées et la disponibilité massive d’informations.
À titre d’illustration, Interpol dispose d’une base de données en ligne sur l’exploitation sexuelle des enfants, grâce à laquelle plus de 30 000 victimes d’abus sexuels ont été sauvées. Chaque image dans cette base de données est une scène de crime potentielle.
Pour finir, il a également noté que les bases de données d’Interpol sont constamment ciblées par des cybercriminels, qui effectuent des recherches statistiques sur ces données plus de 280 fois par seconde, à la recherche de nouvelles opportunités pour tirer profit de la criminalité en ligne.
Ainsi, Interpol cherche à conseiller et à soutenir ses membres dans l’utilisation de ces outils pour lutter efficacement contre la cybercriminalité et d’autres formes de criminalité.