Selon Adesina, président de la Banque Africaine de Développement, la Facilité africaine d’assurance contre les risques climatiques pour l’adaptation (ACRIFA) ambitionne de mobiliser un milliard de dollars de financements. Cette initiative reçoit des encouragements du Programme Alimentaire Mondial (PAM) et est saluée par les agences de développement, les compagnies d’assurance et le secteur privé lors d’un événement parallèle à la COP28 à Dubaï.
Adesina souligne que plus de 97 % des agriculteurs en Afrique n’ont pas d’assurance agricole, comptant souvent sur la prière comme unique espoir prépondérant. Il insiste sur la nécessité de soutenir les agriculteurs face à l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes climatiques, assurant une couverture à grande échelle pour tous les acteurs de la chaîne de valeur agricole.
L’ACRIFA, regroupant gouvernements, agences de développement, secteur des assurances et secteur privé, vise à soutenir le secteur africain de l’assurance pour débloquer des financements en faveur d’investissements dans des technologies vertes et intelligentes face au climat.
Michelle Kigari, du One Acre Fund, souligne l’importance cruciale de l’assurance pour renforcer la résilience des agriculteurs africains, les aidant à rebondir après certains chocs.
L’accès à des données précises demeure un défi majeur, selon Hope Murera de Zep-Re Academy, soulignant la nécessité de données fiables pour fixer des prix corrects en Afrique.
Le réchauffement climatique, en tant que phénomène global, impacte significativement les productions agricoles, justifiant l’apport important de la BAD.