Ledit webinaire a mis au centre des échanges l’importance de la propriété des données sanitaires, de la protection des données concernant le partage de celles-ci et l’importance de la résidence des données. Il a aussi évoqué des questions liées à la propriété personnelle des données de santé, les challenges et responsabilités des organisations publiques et privées pour assurer la sécurité de ces données.
Ce qu’il faut retenir du webinaire.
Au sortir de ce webinaire, il en découle que la responsabilité de protéger les citoyens africains incombe totalement aux gouvernements et aux régions. Cela urge car étant dans une ère de foisonnance accélérée des données personnelles et des acteurs malveillants prêts à tout pour y accéder, une protection des données personnelles de santé en Afrique ferait un grand bien au continent.
Pour ce faire, il est primordial de prendre en compte l’importance et la valeur du partage des données sanitaires vitales entre les plateformes et les zones géographiques pour la gestion de la propagation mondiale des maladies infectieuses au fur et à mesure que les voyages augmentent après la pandémie.
L’épingle à tirer du jeu.
La confidentialité et le partage des données du continent africain sont possibles sans nécessairement l’apport des politiques dites intelligentes, des cadres bien pensés et des technologies qui en découlent. Mais grâce à une application des priorités sus évoquées qui s’avèrent contradictoires.
Il est important de s’aventurer sur un terrain dont on connaît les difficultés, les zones de turbulences et les zones avantageuses. Ainsi l’Afrique qui embrasse le numérique, une technologie du monde de demain, devrait maîtriser les tenants et les aboutissants, les avantages, les difficultés et les failles de cette technologie pour pouvoir assurer la sécurité des données de ces habitants que ce soit en santé, en éducation, en sport, en société, en entrepreneuriat, en gouvernance, en agriculture et bien d’autres domaines.