La participation de manière globale atteint un record avec près de 90% du corps électoral constitué d’environ 25 000 grands électeurs. Le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji a salué au soir de dimanche un presque sans-faute desdits élections.
Le RDPC parti au pouvoir devrait ainsi faire une rafle dans les tous premiers conseils régionaux au pays, en défaveur des 13 autres partis en course. Le parti renforcerait de ce fait sa domination sur la quasi-totalité des institutions du pays.
Conflit à la tête dure : un mort dans les régions anglophones.
Il s’agit d’un conseiller municipal qui a perdu la vie après être allé voter. « Aucun responsable n’a été identifié jusqu’ici mais les indépendantistes avaient menacé de représailles ceux qui s’impliqueraient dans le scrutin. » Indique le coordinateur de l’ONG Cereda qui a déployé certains observateurs dans tout le pays.
Une implementation des resolutions du grand dialogue national
Ces premières régionales historiques mentionnées dans la constitution du Cameroun, sont finalement peaufinées par le Grand Dialogue National d’octobre 2019, et organisées près de 25 ans après la mise en vigueur de ladite constitution.
Il est important de signaler que le conseil régional est l’organe délibérant de la région. Il est constitué de délégués départementaux et de chefs traditionnels du territoire circonscrit ladite collectivité territoriale décentralisée.
Ailleurs que dans ces deux régions en crise, le vote s’est plutôt déroulé dans le respect des mesures barrières, le calme et la sérénité et une forte présence des forces de sécurité. Voici une nouvelle page de la démocratie au Cameroun tant annoncée et énoncée, finalement réalisée, mais toujours contestée par certaines representations politiques à l’instar du MRC, premier parti d’opposition, qui n’a pas participé aux elections et a appelé au boycott. Ces régionales sont elles la dernière réalisation constitutionnelle du mandat des opportunités?