La Côte d’Ivoire, en tant que pays organisateur, a veillé à une excellente organisation de cette compétition rassemblant la plupart des pays africains, investissant plus d’un milliard de dollars dans ses infrastructures footballistiques, avec la construction de quatre nouveaux stades et la rénovation de deux autres.
Dans l’objectif d’ajouter une nouvelle étoile à son palmarès en remportant cette édition à domicile et de briser la malédiction de l’organisateur, la Côte-d’Ivoire aligne une équipe de footballeurs renommés évoluant dans de grands clubs étrangers, notamment Franc Kessie, Ibrahim Sangharé, Nicolas Pepe, Eric Bailly et Sebastient Haller.
Cependant, la compétition s’annonce difficile pour les Ivoiriens en quête d’un nouveau titre, avec le Sénégal, détenteur actuel du trophée, déterminé à le conserver, et l’Égypte portée par Mohamed Salah.
Le Maroc, en tant qu’outsider, cherche également à décrocher un nouveau titre, sa dernière victoire remontant aux années 70 après une prestation marquante en coupe du monde.
La cérémonie d’ouverture, aux couleurs du pays hôte, a captivé les supporters vêtus en majorité d’orange, avec l’hymne de la CAN entonné par le groupe Magic Système, accompagné de danses reflétant la culture ivoirienne.
Hervé Renard, ancien entraîneur des éléphants de la Côte d’Ivoire, déclare : « C’est magnifique, j’ai à peine reconnu l’allure du stade. Nous avons assisté à une cérémonie d’ouverture exceptionnelle. Je souhaite aux Ivoiriens d’aller loin. »
Le premier match, à sens unique, a vu les Éléphants de la Côte-d’Ivoire l’emporter 2-0 contre la Guinée-Bissau, avec des buts marqués par Seko Fofana et Krasso.
L’heure n’est plus aux prévisions, le train est en marche pour les 24 nations, où seule l’une verra son nom inscrit sur le trophée. La CAN en Côte d’Ivoire promet de soulever l’Afrique et de redonner à son football la reconnaissance qu’il mérite.