Il s’agit notamment de la restriction des visas, des sanctions dans le domaine de la sécurité et l’assistance économique.
Les États Unis accusent les deux pays de ne pas prendre des mesures significatives pour mettre fin aux hostilités dans la région du Tigré, presque sept mois après le début de la guerre. La réponse immédiate du gouvernement éthiopien fait mention d’ingérence dans les affaires éthiopiennes.
Plusieurs manifestations se font voir par les populations, qui, autour du stade d’Addis-Abeba, passent des messages et des slogans au principal destinataire qu’est les États Unis d’Amérique.
« Ne touchez pas l’Ethiopie », « Solutions africaines pour problèmes africains », sont les quelques phrases en boucle qui résonnent dans les rues de la capitale.
Pour certains manifestants, le parti Tigréen du TPLF en guerre contre le gouvernement fédéral est une organisation terroriste. Nathanael un des manifestants l’affirme « il y’a encore des membres du TPLF aux États Unis. Ils font du lobby contre l’Ethiopie car c’est comme ça que fait le TPLF. Ils s’ingèrent dans nos affaires ».
Le gouvernement éthiopien assurait en début de semaine qu’il réévaluerait ses relations bilatérales avec les États Unis. Là toute puissance économique pour se faire exécuter, sanctionnera non seulement de façon bilatérale mais fera également pression sur le FMI et la Banque Mondiale pour geler des financements.
Un coup dur pour le gouvernement d’Abiy Ahmed et l’économie éthiopienne qui s’expose à un surendettement qui, jusqu’à présent, n’était pas un problème au vu de l’apport et de l’aide financier de près d’un milliard de dollars fournis par les États Unis à l’Ethiopie.