Cette célébration mondiale rend ainsi hommage au dévouement des parents, à leur engagement et même à leur sacrifice consentis dans le but d’assurer l’avenir de leurs enfants.
Nul ne doute que la responsabilité première des parents est depuis la nuit des temps, de prendre soin des enfants, les protéger et d’assurer le développement harmonieux de leur personnalité. La famille quant à elle, doit garantir un climat de bonheur, d’amour et surtout de compréhension afin de permettre aux enfants de mieux grandir et d’affronter l’avenir dans un monde rude.
Origines de cette journée.
Depuis les années 1980, le rôle de la famille captive l’attention de la communauté internationale. Par la suite, l’Assemblée générale adopte plusieurs résolutions, et proclame l’Année internationale de la famille et la Journée internationale des familles en 1994. C’est ainsi que dans sa résolution A/RES/66/292 du 17 septembre 2012, l’Assemblée générale prend la ferme décision de proclamer le 1er juin, Journée mondiale des parents, dans le seul but de mettre à l’honneur les parents du globe terrestre.
Un grand faussé entre l’ancienne et la nouvelle génération : faute de l’évolution du monde ?
« Ma mère me disait toujours de ne pas regarder le dehors. Si tu as besoin de cent francs, demandes à ton père. Je n’avais pas de mauvais compagnons. Quand je rentre, je reste devant la porte. S’il y a quelque chose à faire, s’il faut aider ma mère je l’aide. Mes enfants ont pris mes habitudes parce que je leur dis aussi de copier mes habitudes. Chaque matin on prie, à midi et le soir. A l’âge de soixante-six ans je ne peux pas dire que j’ai connu dix hommes », indique une maman qui s’est confiée à notre rédaction.
« La vie n’est pas facile, je sors le matin et mon mari aussi. Donc quand je me lève le matin je m’occupe d’eux et ils partent à l’école, je reviens le soir étant fatiguée, je suis obligée de me coucher. Le jour que j’ai le temps, je m’assoie avec eux, on dialogue. Ce n’est pas vraiment facile mais on fait avec », dévoile une jeune mariée de 33 ans.Cette dernière vit avec son neveu qui les rends la vie impraticable : « S’il arrive, sa ténue je vais la bloquer, j’attends mes deux marmites et mon réchaud. Les gens cherchent à avancer il ramène les gens derrière, cherches mes marmites ».
Qu’en est-il désormais de l’éducation des jeunes enfants ? Que doit faire un parent qui se meurt à la tâche pour réussir leur éducation ? Ce qui arrive aujourd’hui n’est-il pas la résultante d’un monde en constante évolution ? La recherche de l’amélioration des conditions de vie, accentuée par le travail acharné n’est-elle pas la cause d’une éducation ratée ? Sont-ce les compagnies ? L’école ou la société ? En voilà quelques questions parmi tant d’autres qui jusqu’ici n’ont pas trouvé une réponse.
Les parents sont ceux-là qui endurent, supportent et font d’énormes sacrifices parfois ternis par le reflet que donne un enfant en société. Récemment nous étions en pleine célébration de la fête des mères. Certaines personnes se demandaient, voilà que tout le monde affiche une mère belle, une mère responsable, une bonne femme au foyer et autre, demain, est-ce que nos enfants seront fiers d’afficher leurs mères ? Une mère sans tatouage, sans piercings, une mère pas détruite par l’alcool et les drogues. Pour l’heure, il est primordial pour tout un chacun de faire un examen de conscience, de repenser sa politique d’éducation, et même pour les enfants d’être la fierté de leur famille.