Ladite ratification fait surface 04 mois après avoir été adoptée par le Conseil des ministres en décembre 2022.
En effet, cette ordonnance-loi permet la ratification de la Convention de Malabo que ce soit sur la cybersécurité mais aussi la protection des données à caractère personnel de l’Union Africaine.
Une opinion publique positive face à cette loi sur la cybersécurité.
« Cette étape renforce les efforts du pays dans la construction d’un écosystème solide et résilient en matière de cybersécurité », a précisé le ministre du numérique de la RDC, le Prof. Dr. Désiré-Cashmir Kolongele Eberande.
L’opinion publique congolaise n’est pas en laisse. Celle-ci estime que le pays avait besoin d’un cadre juridique et technique révolutionné et adapté afin de développer le secteur numérique mais également de perfectionner davantage la cybersécurité.
Le digital au centre des activités.
La RDC positionne le numérique au cœur de ses actions. Pour y voir plus clair, il faut remonter à partir de 2019, pour constater à suffisance que le pays a créé un ministère consacré à l’économie numérique avant de mettre en place le « plan national numérique, horizon 2025 ».
Le pays a aussi validé sa stratégie nationale de la cybersécurité en octobre 2022 et entreprend de créer une Agence nationale de cybersécurité qui sera rattachée directement à la présidence de la République.
Cette ordonnance-loi ratifiée par la RDC va permettre à coup sûr au numérique de se développer dans le pays et de déployer ses ailles qui ne sont rien d’autres que des avantages liés au digital, des opportunités d’offre d’emplois, la valorisation des talents du pays, des offres de formations digitales dans les universités congolaises et pourquoi pas la révision du système éducatif primaire et secondaire sur les modules d’enseignement du numérique.