Il s’agit d’une ambition du président Félix Tshisekedi depuis son accession au pouvoir. Le premier versement de ce programme, connu à hauteur de 217 millions de dollars, devrait avoir lieu dans les prochains jours. Le pays doit avant tout remplir les conditions édictées.
Ce qui est prévu
De commun accord, la RDC et le FMI ont décidé d’allouer une part considérable des ressources de l’État au plan social.
La Banque centrale devra améliorer la surveillance du système bancaire durant ces 03 ans. Quant au gouvernement, il devra s’occuper de l’inspection génerale des finances, de la lutte contre la corruption et de la Cour des comptes. Une mission qui sera évaluée tous les 6 mois.
L’effort à fournir pour l’Etat.
Pour éviter le feuilleton habituel des dépenses publiques ne correspondant pas à la loi de finances validée au parlement, le gouvernement devra remettre l’ordre dans certains domaines.
Il sera question du contrôle du cadre macro-économique, du déficit public, des réserves de change. Par la suite du respect des procédures de passation de marchés. De rétablir la TVA, rationaliser le système fiscal et parafiscal. Sans oublier la reforme du système des retraites.
Le pays devra s’assurer du respect des reformes du FMI pour un nouveau versement. Dans le cas contraire, la RDC pourra revivre la scène de 2009, sous l’ère Joseph Kabila, où les programmes avaient été interrompu.