Parmi de multiples thèmes évoqués, on peut notamment citer la libre circulation des biens et des hommes dans cette région de l’Afrique.
« Nous avons commencé ce processus il y a deux ans (la signature du protocole humanitaire et la libre circulation des personnes qu’en tant qu’IGAD (L’Autorité intergouvernementale pour le développement) ici à Khartoum, aujourd’hui tous les ministres sauf l’Ouganda parce que le ministre n’est pas ici, tous ont signé, le protocole de libre circulation et humanitaire. C’est aussi une très grande réussite pour la région », a rappelé Workneh Gebeyehu, secrétaire exécutif de l’IGAD.
Par ailleurs, les ministres de l’IGAD ont échangé sur la situation sécuritaire au Soudan du Sud, invitant au passage Juba à fournir plus d’effort dans le cadre de la résolution de ce conflit. Autre problème souligné, les effets du changement climatique dans cette région.
« L’ensemble des questions qui ont été discutées sont importantes pour les pays de l’IGAD. La sécheresse et la désertification, et comment créer un nouveau mécanisme pour faire face à ces conséquences, y compris la faim. Ce qui a été réalisé est un grand progrès dans les secteurs de la sécurité et de la stabilité dans la région », a indiqué Ali al-Sadiq, ministre soudanais des affaires étrangères.
Le Conseil des ministres de l’IGAD a demandé la levée de toutes les sanctions qui entravent l’action humanitaire et le développement de la région. L’appel a aussi été émis à l’endroit des partenaires pour la fourniture de l’aide humanitaire sans conditions.
En rappel, en mai dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU a prolongé d’un an le régime de sanctions imposé au Soudan du Sud, notamment l’embargo sur les armes, l’interdiction de voyager et les mesures financières.