Selon plusieurs sources, les insurgés se sont séparés en plusieurs groupes pour attaquer plusieurs fronts. Ce qui leur fait dire que les combats de ce samedi risquent de ne pas être les derniers.
En 2008, lors d’une offensive rebelle, les militaires de la garde présidentielle avaient arrêté plusieurs opposants qui avaient subi de mauvais traitements en captivité. Parmi eux IBNI OUMAR MAHAMET qui n’est jamais réapparu. Le président de la convention tchadienne des droits de l’homme craint que cette situation mette en danger certains opposants et membres de la société civile.
L’objectif des signataires est d’impulser un dialogue national inclusif, déclaration qui s’adresse principalement au président IDRISS DEBY ITNO à qui les rebelles du Front pour l’ alternance et la concorde au Tchad (Fact) laissent une semaine pour apporter une réponse: <<si jusqu’au 25 il n’adhère pas à notre proposition, nous allons organiser les manifestations citoyennes pour le ramener à la raison >> fait savoir MAHAMAT NOUR IBEDOU l’un des principaux opposants qui a peur que : << le scénario se répète>>.
En dépit de leurs divergences, société civile et certains partis politiques d’oppositions appellent donc à un cessez-le-feu . Selon Ahmad ALHABO président du parti pour les libertés et le développement ce conflit armé ne pourra jamais permettre la naissance « d’un Tchad démocratique ». L’aviation tchadienne continue de bombarder les positions rebelles. Les renforts seraient déjà arrivés pour mener une contre offensive. En attendant tout le monde a les yeux rivés sur la France qui est déjà intervenu à plusieurs reprises contre des rebelles qui menaçaient le pouvoir de IDRISS DEBY ITNO.