Le représentant onusien était accompagné de l’ancien président burundais Domitien Ndayizeye, aujourd’hui membre du Groupe des Sages de l’UA. Bankole Adeoye, a déposé une gerbe de fleurs, sur une des tombes de ces combattants pour la paix, reconnaissant la contribution du Burundi dans cette mission.
« Nous saisissons cette opportunité encore une fois pour rendre hommage a tous les hommes tombés sur le champ de bataille a la recherche de la paix du continent. En même temps, nous profitons de l’occasion pour rendre hommage a ceux que le Burundi a récemment perdu en somalie a la recherche de la paix » a déclaré l’Ambassadeur Bankole Adeoye.
Cette reconnaissance intervient quelques semaines suite au décès de plusieurs militaires burundais dans une attaque terroriste contre El Baraaf. El Baraaf est une base de la mission de transition de l’UA en Somalie (ATMIS). De façon Officiellement, dix militaires sont morts dans l’attaque, 25 blessés et 50 terroristes tués.
Les familles des victimes s’inquiètent à cause du retard de versement des indemnités pourtant Alain-Tribert Mutabazi, le ministre burundais de la défense nationale continue de rassurer les proches des soldats morts au combat.
« Nous aimerions, nous espérons que cette compensation ou cette indemnité ne tarde pas à venir ou à être versé sur les comptes des ayant-droits » a déclaré le ministre burundais de la défense nationale.
Le Burundi est le deuxième pays contributeur des troupes de l’ATMIS, avec près de 5000 hommes. Les effectifs représentent près de 20 000 militaires, policiers et civils, provenant de cinq pays africains. L’ATMIS a formellement remplacé la force de maintien de la paix africaine en Somalie (Amisom) avec un mandat prolongé fin mars dernier par le Conseil de sécurité des Nations Unies, jusqu’à fin 2024 pour stabiliser le pays face à l’insurrection du mouvement terroriste al-Shabab.
Le Président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, avait condamné cette attaque perpétrée par des combattants du groupe al-Shabab avant de lancer un appel à la communauté internationale pour « accroître son soutien aux services de sécurité somaliens et à la mission ATMIS » et «relever les défis sécuritaires » en Somalie.