Cette décision est une réalisation de la promesse du chef d’État qui avait promis un réaménagement, depuis le drame d’Inata et l’accroissement des attaques contre les forces de défenses et les civils.
Après la gendarmerie, place à présent aux forces armées, où une quinzaine d’officiers ont désormais de nouvelles responsabilités. Le but est d’organiser la riposte contre les groupes jihadistes.
En effet, le lieutenant colonel Didier Yves Bamouni, commande Kaya, la première région militaire. Le lieutenant-colonel Wilfried Ouedraogo est le nouveau commandant de la deuxième région militaire. La troisième région quant à elle, est sous le commandement d’Henri-Paul Damiba. Vrai semblablement à la gendarmerie, les forces spéciales sont désormais commandées par un jeune officier, le lieutenant colonel Romeo Ouoba.
Ils sont pratiquement tous issus de la même promotion au sein des forces armées nationales. Ce sont ces commandants qui avaient été surnommés « les boys», par le président de la transition, Michel Kafando. Aussi, ceux-ci avaient formé une coalition pour s’opposer au coup d’État des éléments de l’ex-régiment de sécurité présidentielle en 2015.
Pour ce qui est du colonel Adam Néré, jusque-là commandant de la deuxième région militaire, il est chargé de la Division Opérations de l’état-major général des armées. Les lieutenants colonels François Bognini et Jules Modeste Sian, dirigent respectivement le renseignement militaire et les transmissions.
L’ex-ministre des Sports sous la Transition, le colonel David Kabré, commande le groupement central des armées. Il s’agit de l’organe qui dispose de tous les services spécialisés pour un appui logistique aux unités sur le terrain.
C’est ainsi que ces officiers sont nombreux à rejoindre ces régions militaires burkinabé. Espérance reste grande pour le président Kaboré, qui attend que ceux-ci fassent bien leur travail.