Depuis 2016 les deux régions anglophones du Cameroun font l’objet de violences multiformes. Petit rappel tout est parti de quelques revendications corporatistes des avocats et enseignants dans ces deux régions. Petit à petit la situation a dégénéré pour finalement devenir un combat pour et contre la division du Cameroun selon qu’on appartient à l’un ou à l’autre camp.
Toutefois selon le diplomate japonais, Tsutomu Osawa la sécurité de la région du Sud-ouest est très importante pour le développement du Cameroun. Ainsi Le Japon compte œuvrer à soutenir la stabilité de cette région pour un développement durable. Il s’exprimait après une audience à lui accordée par le Premier ministre chef du gouvernement Joseph Dion Ngute le 22 janvier 2021. C’était l’un des principaux sujets abordés au cours de cette discussion franche en rapport avec les relations bilatérales entre les deux pays.
L’acte de signature de cet engagement doit encore attendre quelques temps occasion pour la partie nippone de mieux élaborer les projets portant sur l’appui à la réhabilitation des centres de santé et des points d’eau ou la construction des écoles. Cet engagement entre en droite ligne des exigences du Plan présidentiel pour la reconstruction et le développement des régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest (PPRD-NO/SO).
L’engagement du Japon viendra s’ajouter à celui du gouvernement camerounais qui a déjà débloqué 8,9 milliards FCFA, représentant sa contribution initiale pour la mise en œuvre du PPRD-NO/SO, dont le coût global est évalué à 89,682 milliards FCFA. Ce financement sera mis à la disposition du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), désigné par le gouvernement pour conduire l’implémentation de ce programme.
Selon Paul Tasong, tout premier coordonnateur national en charge du suivi de l’exécution du PPRD-NO/SO, ledit plan prévoit, entre autres, de la réhabilitation de 350 écoles. De 115 centres de santé, de 40 ponts, de 400 points d’eau, de 500 kilomètres de lignes électriques basse tension, de 600 kilomètres de routes rurales, de 45 marchés et de 12 000 maisons. Sans compter environ 25 000 hectares de plantations.