« Bien qu’il existe de nombreux arts martiaux et méthodes d’autodéfense, le hapkido se distingue comme un moyen très efficace de se protéger. C’est pourquoi tous ceux qui ont assisté à sa pratique s’y intéressent », explique Armel MANTAZA, formateur en hapkido.
Avec la montée de la criminalité et de l’insécurité au Congo, les jeunes filles sont de plus en plus exposées aux viols, notamment de la part de groupes criminels auteurs de meurtres et de crimes.
« Je pratique le hapkido pour mieux me protéger et savoir me défendre, surtout contre les gangs qui nous persécutent, surtout nous les femmes qui sommes des proies faciles pour eux », explique Sephora ZEFO, apprenante.
« J’ai été plusieurs fois victime de harcèlement verbal ou physique de la part des hommes et je ne savais pas comment me défendre contre eux. Aujourd’hui, grâce au hapkido, j’ai la possibilité de me protéger grâce aux techniques d’autodéfense que nous apprenons », déclare Sophia KANGOU.
« Une fois, j’ai été victime de harcèlement à l’arrêt de bus par un monsieur qui était là et qui me courtisait. Comme je n’étais pas intéressée, il m’a agrippée, et pour me défendre, j’ai utilisé une prise que nous avons apprise lors des séances de hapkido », ajoute Sophia.
Le hapkido se révèle être une technique très utile pour les femmes victimes d’agression. Tous ceux qui envisagent de s’en prendre à ces femmes devront y réfléchir à deux fois avant de se confronter à leurs compétences en autodéfense.