C’est la suite après une série de rencontres avec les acteurs politiques et ceux de la société civile en Centrafrique. Ces derniers sont reçus depuis quelques jours par le président Faustin Archange Touadéra dans le cadre de ce dialogue national.
Le président Faustin Archange Touadera a bénéficié de la confiance des centrafricains pour sa réélection en décembre dernier au terme d’élections contestées perturbées par une coalition de groupes armés. Ce dialogue national ouvert il ya quelques jours faisait depuis longtemps l’objet de revendication au sein de l’opposition.
Le pouvoir en place en Centrafrique pense que ces concertations sont l’occasion d’entendre les suggestions des partis d’oppositions afin de tourner la page sombre liée aux problèmes d’ordre sécuritaire dans le pays, dans un contexte toujours tendu, malgré le recul de la menace que les groupes armés de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) faisaient peser sur Bangui.
L’on se souvient encore de la demande de la levée de l’immunité parlementaire de quatre députés, faite par le ministre de la Justice dans le cadre d’une enquête sur l’ex-président François Bozizé, coordinateur revendiqué de la CPC.
Le porte-parole de la présidence, Albert Yaloké Mokpeme, a laissé entendre que ces députés seront tout de même les bienvenus dans ces discussions.
Cependant l’un d’entre eux, Martin Ziguélé, le président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain, reste sceptique concernant ses effets futurs. Mais en attendant, l’on annonce la présence de son parti dans les discussions.
Par contre Mahamat Kamoun, président de la COD-2020, la principale plateforme d’opposition, ne se rendra pas physiquement au palais de la Renaissance.
Il note lui aussi beaucoup d’incohérence et de contradiction dans l’organisation de ce dialogue. Malgré tout cela un courrier avec leurs doléances sera envoyé à la présidence.