Il s’agit d’une stratégie commerciale qui permet à wave de gagner une croissance mensuelle de 70%. Elle oblige les autres acteurs dont Orange à modifier leurs systèmes et leur politique marketing.
Après avoir apporté son expertise dans le secteur au Sénégal, wave a choisi pour prochaine cible la Côte d’Ivoire obligeant ainsi Orange à facturer à seulement 1% de leur valeur les retraits d’argent.
« Il faut changer notre modèle économique. Nous n’avons plus le choix. Le modèle qui fait payer au client le retrait de son argent ne peut vivre longtemps », révèle Alioune NDIAYE, le directeur général d’orange Afrique et Moyen-Orient.
D’un autre côté, la firme au logo du pingouin se justifie sur son positionnement actuel sur le marché de la téléphonie mobile dans le pays de Didier Drogba.
« Nous n’étions vraiment pas motivés pour devenir une licorne. Au contraire, nous sommes restés obsédés par notre mission et le service à nos utilisateurs et nous sommes concentrés sur la création d’un service d’argent mobile facile à utiliser et extrêmement abordable pour des millions de personnes. Nous ne perdons jamais de vue notre mission de construire un réseau financier moderne à travers l’Afrique. C’est ce qui nous motive », a déclaré Alioune NDIAYE.
Occuper un tel statut n’était pas l’objectif premier du groupe à en croire la directrice générale de wave UEMOA. Elle a aussi souligné les différentes difficultés rencontrées et la perception qu’avaient les investisseurs vis à vis de l’Afrique francophone. Wave a donc pour but de gagner une importante part de marché afin de déclasser toute concurrence établie depuis longtemps d’une part, et d’autre part de se positionner au premier rang.