À la suite de l’Union européenne, les États-Unis rétirent une partie de leur aide financière aux autorités éthiopiennes. Une décision compréhensible, au regard de la guerre que le gouvernement du Premier ministre Abiy Ahmed, mène dans le Tigré, et ce, depuis 3 mois. Un confilt dans une province restée insoumise, qui créé une catastrophe humanitaire.
Perte en vie humaine, destruction matérielle, non respect des droits de l’homme, et tout ce qu’une guerre peut engendrer. Voici l’ensemble des développements recents qui ont permis la première décision forte de l’administration Biden.
Il s’agit d’une enveloppe de 272 millions de dollars d’aide qui, selon des sources concordantes, n’est pas annulée, mais plutôt suspendue.
Une décision ressuscitée.
Notons qu’en Août dernier, l’ex-président américain, Donald Trump a eu à suspendre ces aides, question de punir l’attitude éthiopienne concernant les négociations sur le barrage de la Renaissance et le partage des eaux du Nil.
Bien qu’il ne s’agisse pas d’une sanction mais plutôt d’un avertissement perçu comme une continuité de la politique Trump, le département d’État a révélé que « cette suspension n’est désormais plus liée au barrage, mais bel et bien aux récents développements dans le pays. »
Une attitude gouvernementale à changer pour Addis-Abeba.
Quelques semaines avant cette dure décision, le 46e président américain a interpellé les dirigeants éthiopiens. En effet, les États-Unis demandent l’arrêt des combats dans le Tigré, des négociations et un accès libre pour les humanitaires.
Un appel non entendu jusqu’ici. Résultat final, la première puissance mondiale, frappe fort avec une potentielle menace financière.