Suite à une période de consultations dans le pays de Félix Tshisekedi, le président explique dans son discours que, l’informateur serait chargé d’identifier une nouvelle coalition constituant une majorité absolue au sein de l’assemblée nationale. « Si la nouvelle coalition arrive à se former , elle permettra de mettre sur pied un nouveau gouvernement ».
Conformément à la constitution du pays, la mission d’information est de 30 jours, renouvelable une seule fois. Plus explicitement, il est possible que cette situation pas du tout claire, dure jusqu’au mois de février. Les proches du président congolais affirment que » l’informateur pourra être choisi cette semaine ». L’enjeu étant grand, il faut d’aurénavant faire basculer la majorité qui était jusqu’à présent dirigée par Joseph Kabila .
De nouvelles élections sont envisagées.
L’entourage du président se veut optimiste et pense que la bataille sera rude : « avec la dynamique actuelle , c’est pas facile d’obtenir la majorité », a affirmé un conseiller de Félix Tshisekedi .
Du côté de l’ex président Joseph Kabila, les armes ne se baissent pas. Après avoir accusé le Cap pour le Changement (CACH) « d’acheter les députés » pour former cette majorité, le Front Commun pour le Congo ( FCC), se réserve le droit faire appel à la justice. Au final , s’il n’obtient pas cette majorité , l’actuel chef de l’ Etat pourra demander des élections anticipées. Il se réserve le droit d’utiliser « des prérogatives constitutionnelles qui lui sont reconnues », a t-il expliqué, pour revenir vers le peuple et demander la majorité .
Le parlement va de nouveau être le théâtre de cette guerre de tranchées, entre les deux plateformes qui constituaient jusqu’à nos jours, la coalition au pouvoir .