Lundi 17 avril 2023, le natif de Podor dans le nord du Sénégal a été élevé au rang d’ambassadeur de bonne volonté de la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification.
Dans un monde en dégradation perpétuelle, ce titre vient saupoudrer les actions de quelques entreprises depuis 2003 en faveur du climat, du développement en Afrique et des réfugiés. L’homme de près de sept décennies connaît et mesure déjà l’ampleur de sa tâche et surtout le rôle impactant qu’il doit jouer à travers la musique et le théâtre en faveur de la déforestation.
“Notre rôle est d’abord de donner des informations sur ce qui se passe, car parfois les habitants ne savent pas que ce qui leur arrive, c’est l’impact du changement climatique. Ils ne savent pas comment s’y prendre. Mais en même temps, informé ils sauront ce qu’il faut faire. Ce qu’il faut faire, c’est leur donner, créer de nouveaux projets, des projets agricoles ou d’autres projets où ils peuvent aller travailler, en particulier les femmes qui ne peuvent pas émigrer la plupart du temps, elles doivent rester là, dans leur famille et elles ont besoin de travailler”, explique l’ambassadeur.
La fondation à son actif dénommé NANN-K a récemment mis sur pied un projet d’irrigation à l’énergie solaire au Sénégal en droite ligne avec son plan d’action pour lutter contre la désertification.
“Je vois ce que la CLD a fait. Lorsque je suis allée en Côte d’Ivoire et que j’ai vu toutes ces associations de jeunes, qui ont fait du bon travail dans leur pays en se réunissant, en échangeant différentes idées sur ce qui s’est passé dans leur pays et sur ce qu’il faut faire ensemble, les idées, les solutions qu’ils ont, ce sont eux qui en subissent l’impact. Ce sont eux qui peuvent dire : “Voilà comment nous voulons être aidés et voilà ce que nous savons de notre région”. Lorsque j’ai vu tout cela, j’ai su que la convention sur la désertification faisait du très bon travail”. Des propos prometteurs de Baaba Maal.