Les États parties ont décidé le 13 novembre de faire revenir dans la compétition dix candidats précédemment écartés. Après avoir été déçus par les quatre personnes présélectionnées pour succéder à la procureure générale.
Les candidats jugés non éligibles
Les 123 États parties à la Cour pénale internationale (CPI) s’étaient accordés pour confier à un comité d’experts la sélection de plusieurs candidats au poste de procureur général en vue de mettre en place un processus d’élection plus transparent. Le 1er juillet 2020, Morris Anyah (États-Unis-Nigeria), Susan Okalany (Ouganda), Fergal Gaynor (Irlande) et Richard Roy (Canada) ont été choisis par le comité. Mais ils n’ont pas convaincu de nombreux États, qui ont alors critiqué le travail des experts.
Au terme de longues semaines de discussions, seul l’Irlandais Fergal Gaynor est parvenu à engranger quelques soutiens. Selon Jeune Afrique, une dizaine d’États seulement ont décidé d’endosser sa candidature,
Il est reproché aux quatre candidats de posséder des CV trop faibles ainsi qu’une expérience managériale limitée au sein d’institutions internationales, ou encore un manque d’expérience diplomatique.
Malgré ces réticences et en l’absence de consensus sur un candidat, le bureau des États-parties a donc décidé d’étendre la liste des quatre candidats à une liste plus étendue. Cette dernière est composée de dix autres personnes qui avaient déjà été entendus auparavant par le comité.