La Convention des organisations de la société civile pour l’observation domestique des élections (Codel) rassemble 19 organisations de la société civile burkinabè. Séance de formation vendredi au Splendid hôtel où la Codel a installé son QG. C’est là que seront centralisées et traitées, les informations qui arrivent du terrain. Pour Lydia Zanga, secrétaire exécutive de la Codel, il ne s’agit pas de faire un simple rapport après le vote.
« Les types d’incidents que nous pourrons consulter sur le terrain, cela peut être des attaques terroristes ou des menaces d’attaques qui empêchent les bureaux d’ouvrir. Ou bien qu’il manque des bulletins dans un bureau ou que des bulletins ont été intervertis ou que des citoyens ont été empêchés de voter, donc ces informations sont transmises à la Commission électorale ou aux structures de sécurité, pour que des correctifs soient apportés. Donc c’est vraiment un dispositif proactif qui contribue à la transparence et à la paisibilité des élections. »
Selon Mamadou Seck, assisant technique à la structure de veille, toutes les informations seront publiées en temps réel sur la plateforme internet BurkinaVote.org. « Dès que l’information arrive, il y a toute une équipe derrière qui effectue du contrôle qualité et après vérification, elle est mise en ligne ».
La Codel sera en mesure de couvrir 30 % des bureaux de vote sur l’ensemble du territoire.