Face à cette annonce, Barry Meikle, directeur national d’Invictus Energy s’est félicité sur le site du puits Mukuyu-1 située dans la région de Muzarabani « Ce sera le début d’une très grande industrie ».
Selon plusieurs sources d’information concordantes, l’exploration de gaz devait débuter début septembre à environ 200 km au nord de la capitale Harare, près de la frontière avec le Mozambique, dans un vaste champ qui pourrait contenir 20 billions, environ mille milliards de pieds cubes de gaz, selon Invictus, où la situation est calme.
Déjà en 2018 Invictus Energy avait signé un accord d’exploration, de développement et de production avec le Zimbabwe. Les prévisions de cet accord prévoyaient la construction d’une installation de conversion de gaz en électricité pour alimenter le réseau national.
Le Zimbabwe souffre en effet d’importantes pénuries d’énergie avec des coupures pouvant durer jusqu’à 15 heures par jour. Ce projet très important pour le pays, arrive comme une bouffée d’oxygène. Cependant il suscite la crainte des écologistes.
Certains évoquent des risques de pollution avec l’avancée du projet. C’est le cas de Farai Maguwu, écologiste et fondateur du Center for Natural Resource Governance. « Alors que le gaz naturel est considéré comme plus propre que le charbon, il émet toujours des polluants tels que le méthane qui est un gaz mortel qui retient la chaleur ».
La crainte de ce dernier réside aussi sur la destruction de la faune et la flore par la construction de centaines de kilomètres, ce qui provoquerait le déplacement de nombreuses personnes.