Conscient du ralentissement économique suite à la pandémie à covid-19, le PNUD à travers ce programme s’inscrit dans une phase de relance. Il s’agit de trouver un cabinet pour mener une étude visant à établir les priorités des entreprises africaines pour le commerce transfrontalier sur le continent.
Selon les estimations de l’initiative identification pour le développement (ID4D), du groupe de la banque mondiale, un milliard de personnes à travers le monde, dont plus de la moitié en Afrique, ne sont pas en même de prouver leur identité. La banque mondiale face à cette situation a mis en place une initiative innovante baptisée Mission billion qui vise à résoudre les problèmes les plus épineux en matière d’identification numérique.
»Dans les pays sous-développés, la non-existence d’une identité pose de nombreux problèmes et la pandémie a encore accentuée l’inégalité entre ceux qui ont une identité et ceux qui n’en ont pas, car ces derniers n’avaient pas accès aux aides, aux soins… ». Regrette Joseph ATICK, Président directeur général d’ID4Africa, une Organisation Non Gouvernementale (ONG) qu’il a créée en 2014 et qui s’est donnée pour mission d’aider les pays africains à : »adopter l’identité numérique de manière responsable et pour le bien commun ».
L’étude menée par le PNUD prend en compte le contexte de l’accord sur la zone de libre-échange dans le continent entre les différents rassemblements. Les avis des investisseurs et des entreprises seront aussi considérés afin de promouvoir les opportunités et les défis du commerce numérique sur le marché africain.
Les avantages de cette initiative qui tend dans un secteur à relever l’économie de l’Afrique sont connus : l’inclusion financière, l’amélioration de la gouvernance, l’autonomisation des femmes et des filles, du commerce et des migrations au service de l’intégration régionale, l’investissement dans le capital humain en promouvant l’élargissement de l’accès des pauvres aux services de l’éducation et aux programmes de protection sociale.