Du 2 au 5 novembre 2020, l’avenir de la Russie en tant que nation fanale du sport mondial, se joue devant le TAS en suisse. En effet, l’AMA demande l’exclusion de la Russie de toutes compétitions durant quatre ans, dès lors que le pays ne réalise pas les avancées revendiquées ces dernières années. La Rusada de son côté nie le motif de sanctions prononcées en décembre dernier.
Une affaire qui dure depuis plus de 10 ans, avec des progrès estimés insuffisants, des sanctions fondées ou pas, le pays de Vladimir Poutine va donc tenter d’interrompre « sa mise au banc ».
L’avenir sportif de la Russie mis en jeux
Mis en cause en 2015 suite à une révélation d’un dopage organisé au plus haut degré, la Russie devra cette fois-ci faire face non seulement à une exclusion totale des grandes compétitions sportives à savoir: les jeux olympiques de Tokyo, de Pékin et de Paris, mais aussi à une interdiction d’une organisation quelconque d’une compétition sportive sur son sol.
Jusqu’ici, seuls les athlètes russes capables de démontrer leur honnêteté pourraient s’aligner de manière neutre aux JO 2020, 2022 et 2024.