La Brazza Fashion Week a mis à l’évidence des stylistes, créateurs, mannequins et leurs collections et certains d’entre eux étaient à leur première expérience dans l’univers des défilés de mode.
“Nous proposons une variété d’articles cousus et non cousus”, explique Gladys Kiba-Dira, styliste et modéliste. “Brazza Fashion Week est avant tout un événement qui promeut avant tout la mode et la beauté congolaise, puis aide les entrepreneurs qui sont dans l’ombre à se faire valoir aux yeux du public.”
La première édition a eu comme parrain l’artiste congolaise Queen Tawa. Pour lui, “le Congo, c’est le pays de la mode et de la sape. Ça fait deux ans qu’on n’a rien fait à cause du Covid-19. Là, on se remet petit à petit dans l’événementiel, c’est important.”
L’événement a connu comme rubrique entre autres le défilé et c’est ici que la créatrice Lydie Okosa a fait sensation avec l’une de ses créations. Elle en a présenté au public une robe entièrement cousue en papier journal. “J’ai fait la communication et c’est là que j’ai compris qu’il faut faire usage d’une communication saine”, explique la styliste.
“Parce qu’avec celle-ci, on impacte positivement, on peut résoudre les conflits. Avec une communication véridique, on peut faire un bon état de lieu qui peut nous conduire vers le développement.”
C’est la première fois que la capitale congolaise est sous le feu des projecteurs depuis que les autorités tablent sur l’assouplissement des mesures liées à la lutte contre le coronavirus.
La première édition a mis en symbiose les artistes du Congo, de la RDC et du Gabon. Reste attendue la prochaine édition qui sans doute sera encore plus importante et très courue.